L'histoire de l'ACTMP

De 1930 à aujourd'hui...

Le 30 avril 1930,  se crée à  Toulouse la « Société française de vol à voile » ayant pour but le développement du vol sans moteur, faisant appel aux seules forces humaines.

La nouvelle société loue des champs à Balma dont la pente est orientée à l’ouest et donnant sur la vallée de l’Hers (emplacement de la mairie actuelle de Balma).

Les planeurs étaient fabriqués par (entre autres) Jean René LAGASSE (origine du nom de l’avenue sur laquelle est situé l’Aéroclub).

Les passionnés créent l’Aéro Club du Languedoc déclaré à la préfecture le 7 mars 1933 sous le N°1630. L’activité se déplace vers Muret et Francazal, le siège social est 81 Boulevard Carnot à  Toulouse. Le 20 Août 1944, l’aéroclub s’installe à Balma dans le hangar à ballons libéré par les allemands et utilise une piste en terre de 1500 mètres entre la route de Castres actuelle et le hangar à ballons (construite par les allemands).

Localisation

En 1945, l’armée reprend sa base. L’Aéroclub s’installe sur des terrains disponibles (aérodrome actuel) et utilise la piste en construction débutée par les allemands dont le projet était de faire une piste de 3000 mètres, rallongeant celle de 1500m existante (la route de castres n’existait pas). But final : une base de bombardiers à destination de l’Italie.

1956

En 1947, le « service des sports aériens » affecte 2 hangars « Mistral » (surface sol de 500 m²). Malheureusement, un des propriétaires voulant récupérer son terrain chasse l’Aéroclub qui devra s’installer à  Montaudran. Les hangars neufs serviront de remises à fourrage !

Morane

En 1949, l’ « Aéroclub du Languedoc » revient définitivement à Lasbordes grâce à la volonté du service de l’ « AVIATION LEGERE ET SPORTIVE ». L’aéroclub entretient le terrain et le fait agréer pour les appareils légers (29 Avril 1949). L’état achète les terrains par expropriation. L’aérodrome est ouvert à la C.A.P. et inspecté (21 mai 1955).

En 1950, l’aéroclub construit le club house appelé « Maison de l’Aéroclub du Languedoc » et le siège social quitte le Boulevard Carnot pour s’y installer. Les bureaux sont dans les appentis du Rez de chaussée (WC et débarras du restaurateur actuel).

Comme chaque hiver, l’Hers quitte son lit. La plus forte crue eut lieu en 1952. Cette année, la plate-forme et les hangars sont inondées. L’eau monte à 1 mètre. De nombreux aéronefs sont endommagés.

C’est lors d’une de ces crues que beaucoup de documents furent noyés dans les bureaux de l’aéroclub faisant disparaitre de nombreuses archives.

Pour diversifier et augmenter son activité Vol à Voile, l’aéroclub prospecte des terrains de montagne. En 1957-1958, le nécessaire est fait auprès des autorités pour l’ouverture du terrain de la Llagonne.

Le club fonctionnant avec un comité directeur et des présidents de commission : Vol moteur, Vol à Voile, Modélisme, Parachutage.

En 1968, F.M. CHADOURNE est élu Président de l’ACL.

En 1973, l’organigramme de l’aéro club est le suivant :

Président ACL : F.M CHADOURNE

Section Vol Moteur Président Bernard DUCLERC

Section Vol à Voile Président Henri SALVETAT

La section Vol Moteur est associée à l’Aéroclub de l’Aérospatiale, les membres des deux sections utilisant indifféremment les avions des deux sections.

Les activités professionnelles de Bernard DUCLERC lui prennent beaucoup de temps. En juillet 1973, Il embauche Pierre FILLOUX comme directeur de l’ACL et Chef Pilote de l’association ACL et Aérospatiale.

Entre 1973 et 1974, le Vol à Voile déménage à Bourg Saint Bernard. Le Vol Moteur s’installe dans le hangar actuel et Bernard DUCLERC fait construire les installations secrétariat – WC – Bureau instructeurs et salle de cours.

Muté pour des raisons professionnelles, Bernard DUCLERC quitte la présidence et est remplacé par André LABAT, élu lors de l’assemblée générale du 3 février 1977.

Malgré la séparation géographique, les réunions des comités directeurs sont toujours communes et les assemblées générales ont lieu une fois à Lasbordes, une fois à Bourg Saint Bernard. Si les dirigeants se connaissent, les membres se connaissent de moins en moins et dans les réunions, les sujets communs deviennent rares.

En 1993, les deux sections se séparent.

La section Vol Moteur devient « AéroClub Toulouse Midi Pyrénées », siège social à Lasbordes. La section Vol à Voile devient « Association Vélivole et Aéronautique Toulousaine », siège social à Bourg Saint Bernard.

A partir de 1985, il y eut un période forte pour l’aviation légère. Fort recrutement des compagnies. De nombreux élèves formés pendant cette période à l’aéroclub sont maintenant pilotes de lignes. Le SFA (maintenant SEFA) recrutait dans les aéroclubs.

Le nombre d’heures n’était jamais en dessous de 4500. 1988-89-90-91 furent des années à plus de 5000h. Record en 1991 avec 5384 heures.

La flotte est montée à 14 avions et il y eut 1 chef pilote et 2 instructeurs salariés et 13 instructeurs bénévoles. Cette forte activité fut menée à bien grâce à la très bonne entente entre le président et son chef pilote et à la compétence et la disponibilité du personnel salarié, secrétaires et mécaniciens.

En 1991, Pierre FILLOUX prend sa retraite de salarié et est élu secrétaire général en 1992. Il est remplacé par Christian SIGAUDES.

Pour diversifier la flotte et relancer l’activité qui a tendance à diminuer, André LABAT fait rentrer 2 ULM. Grand succès immédiat et recrutement de nombreux adeptes de ce nouveau genre d’aéronef.

En 2002, se sentant un peu atteint par la limite d’âge et pensant qu’il faut du sang neuf dans l’association, André LABAT et Pierre FILLOUX ne se représentent pas à leur poste lors de l’assemblée générale de février 2002.

En cette année 2003, l’ACTMP est le seul club de la région à avoir augmenté son nombre d’heures de vol par rapport à  2002.

L’ère du composite arrive. L’Aquila en place depuis le 12 Octobre 2003 totalise à  ce jour 22000 heures de vol (comprenant les 4 Aquila [EDIT 2016]). Il ne touche pas terre. Ce qui avouez-le est PARFAIT pour un avion.

Fait à Toulouse le 15 février 2004.

Texte de Pierre FILLOUX.